Un vignoble en biodynamie

Comprendre et agir sur notre environnement direct pour favoriser le retour de la biodiversité

C’est au détour du canal du midi, que surgit le Château d’Argens dont la bâtisse fut longtemps intégrée aux Seigneuries de Sérame. Anciennement Villa Arsegii (881), l’imposant manoir tire son nom du site géologique composé de grès et d’argile réputés pour leur qualité (argilla en latin).

Dominant le village médiéval éponyme, il est riche de 900 ans d’une histoire qui plonge ses racines dans un passé mouvementé.

Longtemps possession de l’archevêché de Narbonne, le château passa aux mains de Simon de Montfort en 1215, lors de la croisade contre les Albigeois, avant d’être vendu pour payer la rançon de Jean II le Bon, alors prisonnier des Anglais. C’est à cette même période qu’il échappe aux ravages du Prince Noir qui ne put traverser l’Aude en crue. Après avoir appartenu à plusieurs propriétaires, Antoine de Niquet, bras droit de Vauban et président du Parlement de Toulouse en prend possession en 1722.

S’engager et agir pour

S’engager et agir pour

Préserver les ressources naturelles

Préserver les ressources naturelles

Nous avons débuté notre réflexion de conversion vers la biodynamie en expérimentant les pratiques sur certaines parcelles. S’inspirant de cette conduite dès le millésime 2020 (année de la transition générationnelle et de l’arrivée de nos nouvelles équipes techniques), la conversion «officielle» date du millésime 2021 et notre travail a été couronné par la certification Demeter de notre millésime 2022.

Jour après jour, nous agissons en synergie avec la nature, pour régénérer la vie organique de nos sols et favoriser la biodiversité animale, végétale et paysagère sur le vignoble. 

La biodynamie, qui est le fruit d’une démarche ancestrale, se nourrit d’expériences et de résultats empiriques. Et sur le terrain, nous avons constaté ces dernières années que les vignes menées en biodynamie sont davantage en phase avec leur terroir, en respectant l’environnement et en participant à l’enrichissement des sols. 

Avant d’agir concrètement sur le sol, le raisin ou la vigne, la biodynamie nous permet de prendre des décisions précises et des actions curatives ciblées en utilisant une approche holistique et pragmatique, c’est à dire qui tient compte de l’environnement et de la santé de tous les éléments de l’écosystème spécifique au vignoble. 

Le maître-mot de la biodynamie est l’équilibre. L’équilibre entre les plantes et la terre, entre l’homme et son environnement, ce qui conduit aussi à l’équilibre des vins.

Nous déployons toute une série de techniques qui induisent une capacité accrue d’autogestion de la vigne : ce qui est fait maintenant, l’est durablement. L’impulsion ainsi donnée aide la vigne à puiser ce dont elle a besoin dans le sol et le sous-sol.

En biodynamie, il s’agit surtout de travailler autrement, d’appréhender différemment la conduite de la vigne.

Avec les décoctions de prêle et d’ortie comme fertilisants naturels, et des préparations à base de bouse de corne, de silice ou de compost, nous intervenons pour stimuler le cycle végétatif de la vigne et la protéger en rétablissant les équilibres naturels.

Nous les appliquons selon un rythme astral, notamment lunaire, qui est une pratique très ancienne. Nous adaptons notre calendrier biodynamique pour aider la vigne à résister aux maladies et aux parasites. Chaque activité se fait ainsi lors d’une phase particulière de son développement.

Développer la biodiversité

S’engager et agir pour

Développer la biodiversité

Nous avons fait le choix de l’enherbement au sein des parcelles, qui, en entrant en symbiose avec la vigne, a de multiples effets bénéfiques. Il oblige la vigne à faire plonger les racines dans le sol, ce qui lui permet d’être moins sensible à la sécheresse.

Sa présence freine également  l’évaporation, mais participe surtout à piéger du carbone de façon complètement naturelle en assimilant le CO2 de l’air.

Il améliore la portance et nous permet aussi de limiter les phénomènes de ruissellement et d’érosion, ce qui est particulièrement utile sur le vignoble pour limiter l’impact des épisodes méditerranéens. 

Nous avons semé des jachères mellifères sur 10 ha pour favoriser la vie des insectes pollinisateurs et installé des ruches à proximité des parcelles. 

Nous avons aussi créé des corridors de déplacement pour la faune « auxiliaire » dont la présence est très bénéfique puisqu’elle permet de lutter contre les insectes et les acariens qui portent préjudice à la vigne. 

Nous limitons au maximum le travail mécanique de nos sols et nous avons opté pour le viti-pastoralisme. Jusqu’à la à mi-mars, 500 brebis et leurs agneaux sont menés dans les vignes pour la « tonte » d’hiver, autrefois réalisée par des engins agricoles, et l’entretien des sols. Ce qu’elles rejettent constitue un fumier 100 % naturel qui contribue à enrichir la terre en micro-organismes indispensables au développement de la vie du vignoble.

À la clé, des ressources naturelles préservées, et un sol régénéré, bien vivant, prélude à la production d’un raisin en bonne santé apte à exprimer plus fidèlement toutes les nuances et l’identité du vignoble.

Nous avons mis en place un environnement favorable à un retour des prédateurs de ravageurs de la vigne, qui ont un place déterminante dans l’équilibre des écosystèmes. 

Les chauves-souris par exemple, dont la présence est particulièrement importante, puisqu’avec une consommation qui peut s’élever jusqu’à 4500 insectes, elles ingèrent un tiers de leur poids, par hectare et par nuit entre les mois de mai et d’octobre. 

Friandes de papillons, et notamment des Eudémis et Cochylis, principal ravageur du vignoble à travers sa forme larvaire (vers de la grappe), elles ont un rôle déterminant à jouer sur la protection du vignoble.

Nous avons implanté des haies spécifiques en bordure mais aussi au cœur des parcelles ainsi que des nichoirs leur permettant de s’installer à nouveau et de se reproduire au sein même du domaine. 

Le résultat ne s’est pas fait attendre : une vingtaine d’espèces différentes dont l’Oreillard gris (ou Oreillard méridional), la Pipistrelle de Kuhl et la Pipistrelle commune… commencent à occuper désormais nos parcelles !

Château d’Argens Minervois

Syrah, grenache et mourvèdre

Récoltés à pleine maturité

les différents cépages sont vinifiés séparément en limitant l’utilisation d’intrants.

Une macération pré fermentaire à froid (8°)

sur Syrah et Grenache uniquement dans un premier temps faisant suite à une fermentation et une extraction se déroulant à température régulée autour de 27° permettent d’obtenir la meilleure extraction tannique.

Élevage partiel en fûts de chêne

Château d'Argens Minervois

Syrah, grenache et mourvèdre

Récoltés à pleine maturité

les différents cépages sont vinifiés séparément en limitant l’utilisation d’intrants.

Une macération pré fermentaire à froid (8°)

sur Syrah et Grenache uniquement dans un premier temps faisant suite à une fermentation et une extraction se déroulant à température régulée autour de 27° permettent d'obtenir la meilleure extraction tannique.

Élevage partiel en fûts de chêne

Les Rives d'Argens Minervois

Grenache noir, syrah, mourvèdre

Les Rives nous rappellent que l’Aude et le canal du Midi bordent la propriété, contribuant au développement des éco-systèmes naturels dont profite le vignoble.

Sols argilo-calcaires

Peu profonds ils présentent des graves en surface et permettent la meilleure expression des cépages méditerranéens qui composent le Rives d’Argens.

Les cépages

qui constituent cette cuvée sont cultivés et vinifiés avec un minimum d’intrant.

Les Rives d'Argens Minervois

Grenache noir, syrah, mourvèdre

Les Rives nous rappellent que l’Aude et le canal du Midi bordent la propriété, contribuant au développement des éco-systèmes naturels dont profite le vignoble.

Sols argilo-calcaires

Peu profonds ils présentent des graves en surface et permettent la meilleure expression des cépages méditerranéens qui composent le Rives d’Argens.

Les cépages

qui constituent cette cuvée sont cultivés et vinifiés avec un minimum d’intrant.

Nature d'Argens Minervois

Grenache, syrah,

Cuvée en biodynamie. 

Récolte manuelle

La nature fait son œuvre

Nous avons veillé avec une vigilance de tous les instants sur l’évolution du processus.

Les Cépages

qui constituent cette cuvée sont cultivés et vinifiés sans aucun intrant et notamment par fermentation de levures indigènes. Les deux cépages de cette cuvée sont vinifiés ensemble.

Nature d'Argens Minervois

Grenache noir, syrah, mourvèdre

Cuvée en biodynamie. 

Récolte manuelle

La nature fait son œuvre

Nous avons veillé avec une vigilance de tous les instants sur l’évolution du processus.

Les Cépages

qui constituent cette cuvée sont cultivés et vinifiés sans aucun intrant et notamment par fermentation de levures indigènes. Les deux cépages de cette cuvée sont vinifiés ensemble.

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